Mylène apprécie Oscar Wilde
Posté par francesca7 le 27 novembre 2011
Oscar Wilde né à Dublin en Irlande le 16 octobre 1854 au 21 Westland Row , et mort à à l’âge de 46 ans à Paris le 30 novembre 1900.
Mylène Farmer lui rend hommage avec ses chansons où elle évoque bien souvent la noirceur, la mélancolie, tout ce qui fait son charme !
Plus d’informations sur Oscar Wilde ! voir le site source de Wikipédia.
Oscar Wilde, de son nom complet Oscar Fingal O’Flahertie Wills Wilde, est un écrivain irlandais, né à Dublin en Irlande le 16 octobre 1854 au 21 Westland Row , et mort à Paris le 30 novembre 1900 à l’âge de 46 ans. Oscar Wilde est né au 21, Westland Row à Dublin (aujourd’hui le siège de l’Oscar Wilde Centre, Trinity College). Il est le second des trois enfants de Sir William Wilde et de Jane Francesca Elgee, de deux ans le cadet de son frère aîné William.
S’il publia, conformément aux exigences de l’esthétisme le plus pur, un volume de poésie, il ne négligea pas des activités moins considérées des cercles littéraires mais plus lucratives : il se fit le porte-parole de la nouvelle « Renaissance anglaise dans les arts » dans une série de conférences aux États-Unis et au Canada, puis exerça une prolifique activité de journaliste. Au tournant des années 1890, il précisa sa théorie esthétique dans une série de dialogues et d’essais, et explora dans son unique roman, Le Portrait de Dorian Gray (1890), les liens entretenus par la beauté, la décadence et la duplicité. Sa première pièce, Salomé (1891), rédigée en français à Paris l’année suivante, ne put être jouée en Angleterre, faute d’avoir obtenu la licence d’autorisation, au motif qu’elle mettait en scène des personnages bibliques. Confronté une première fois aux rigueurs de la morale victorienne, Wilde enchaîna cependant avec quatre comédies de mœurs qui firent de lui l’un des dramaturges les plus en vue de Londres. Indissociables de son talent littéraire, sa personnalité hors du commun, le mordant de son esprit, le brillant de sa conversation et de ses costumes assuraient sa renommée.
Enfance
Sa mère ne se départit jamais sa vie durant de son soutien à la cause nationaliste irlandaise, bien qu’elle restât fidèle à la tradition anglicane de ses grands-pères, tous deux pasteurs[1]. Elle s’enorgueillissait tout particulièrement de ses poésies nationalistes, dont elle avait commencé la composition en 1845, après la mort du journaliste et poète Thomas Davis, l’une des figures de proue des Jeunes Irlandais. Publiées sous le pseudonyme de Speranza dans je journal The Nation, l’organe du mouvement cofondé par Davis, elles jouissaient d’une certaine estime dans le milieu littéraire irlandais. W. B. Yeats lui-même ne manquait pas d’en faire l’éloge.
Jusqu’à l’âge de neuf ans, Oscar Wilde fut éduqué à domicile, sous la garde d’une bonne française et d’une gouvernante allemande. Il fréquenta ensuite la Portora Royal School à Enniskillen, dans le comté de Fermanagh, établissement qui se targuait d’être l’ « Eton irlandais ». Pendant son adolescence, il passa l’essentiel de ses étés dans la villa familiale de Moytora, dans le comté de Mayo où il fréquentait avec son frère le futur écrivain George Moore. Sa jeune sœur Isola mourut à 11 ans d’une méningite. Wilde lui a dédié le poème Requiescat.
Il devient rédacteur en chef de The Womans’ World.
En 1884, Oscar Wilde épouse Constance Lloyd avec qui il aura deux fils, Cyril et Vyvyan.
En 1886, il rencontre Robert Ross qui devient son amant et sera plus tard son exécuteur testamentaire. La parution en 1890 du Portrait de Dorian Gray marque le début d’une célébrité littéraire.
En 1891, il rencontre Lord Alfred Douglas de Queensberry, s’en éprend et tous deux mènent une vie débridée en affichant en public leur homosexualité. Le père d’Alfred, John Sholto Douglas , 9e Marquis de Queensberry et frère de Florence Dixie, désapprouve cette relation et provoque Wilde à plusieurs reprises. Cela entraînera le scandale Queensberry et un procès.
Emprisonnement d’Oscar Wilde
Pressé par ses amis, Robert Ross en particulier, de s’enfuir sur le continent, il préfère attendre l’inéluctable. Daniel Salvatore Schiffer reprend l’explication de Yeats concernant cette attitude, citant les propos de Lady Wilde : « Si vous restez, et même si vous allez en prison, vous serez toujours mon fils[...]. Mais si vous partez, je ne vous adresserais jamais plus la parole ». Il est arrêté le 6 avril dans sa chambre n°118 du palace londonien Cadogan Hotel, puis, après deux autres procès, il est condamné le 25 mai, en vertu d’une loi datant de 1885 interdisant l’homosexualité, à la peine maximale de deux ans de travaux forcés en 1895. Ses biens sont confisqués pour payer les frais de justice. Constance Lloyd, sa femme, se réfugie en Allemagne avec ses fils qui prennent le nom de Holland. Après quatorze mois de travaux forcés et à la suite de son transfert de la prison de Reading, Wilde se voit accorder le privilège exceptionnel de la part du directeur de la prison de posséder un petit matériel d’écriture et reçoit la permission d’écrire à condition de remettre tous les soirs ses écrits, son papier et son stylo aux autorités pénitentiaires.
A sa sortie de prison : Commence alors une période de déchéance dont il ne sortira pas et, malgré l’aide de ses amis, notamment André Gide, Robert Ross, il finit ses jours dans la solitude et la misère. Oscar Wilde meurt d’une méningite, âgé de 46 ans, en exil volontaire à Paris, le 30 novembre 1900.
Œuvres d’Oscar Wilde
· « Oscar Wilde », sur Wikisource (bibliothèque universelle)
· « Oscar Wilde », sur Wikiquote (recueil de citations)
(et ++ essais, romans, poésie, théâtre, romans films…)
- Pascal Aquien, Oscar Wilde, Les mots et les songes, éditions Aden, 2006
- André Gide, Oscar Wilde, Mercure de France
- Vyvyan Holland, Oscar Wilde, Hachette, 1962
- Robert Merle, Oscar Wilde, Perrin, 1984
- (en) Christopher S. Nassaar, A Literary Exploration of Oscar Wilde, Yale University Press, 1974
- Vyvyan Holland, Fils d’Oscar Wilde, Flammarion, 1955
- Richard Ellmann, Wilde, Gallimard, 1994 (pour la traduction française)
- Philippe Jullian, Oscar Wilde, Librairie Académique Perrin, 1967
- H. Montgomery Hyde, Oscar Wilde Les années maudites, Mercure de France, 1968 (pour la traduction française)
- L.-P. Choisy, Oscar Wilde, Librairie Académique Perrin, 1927
- Isaure de Saint-Pierre, Bosie and Wilde, éditions du Rocher, 2005
- Lord Queensberry – Percy Colson, Oscar Wilde et le clan Douglas, Arts et métiers graphiques, 1950
- (Odon Vallet, L’Affaire Oscar Wilde, Gallimard, folio, 1997
- Daniel Salvatore Schiffer, Oscar Wilde,Gallimard, Folio Biographies, 2009
Recueils et albums
- Jean Gattégno et Merlin Holland, Album Wilde, Pléiade, Gallimard, 1996
- Merlin Holland, L’Album Wilde, Anatolia/Le Rocher, 2000
- Merlin Holland, Le Procès d’Oscar Wilde, transcription intégrale des comptes rendus d’audience réunis et préfacés par Merlin Holland, Stock, coll. « La cosmopolite », 2005
- The Cambridge Companion to Oscar Wilde, Cambridge University Press, 1997
- Murders), Gyles Brandreth, éditions 10/18 (Paris), (ISBN 978-2-264-04649-9)
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